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Les actus

Retrouvez ici toute l'actualité du diabète sur le territoire de l'Occitanie.

09.04.2024

Participation de l'AFD Occitanie au Village promotion de la santé et au Salon des séniors

Voici un aperçu de nos récentes activités dans les Hautes-Pyrénées :

L'AFD Occitanie a tout d'abord eu le plaisir de participer au Village promotion de la santé organisé par la CPTS Tarbes Adour, et qui s'est tenu le 28 mars 2024 à Tarbes. Durant cette journée, des tests de glycémie ont été réalisés, permettant ainsi d'informer et sensibiliser le public sur les enjeux liés au diabète.

Village Santé 28 mars 2024


L'AFD Occitanie a ensuite eu l'honneur de participer au Salon des Séniors, organisé par la Semaine des Pyrénées, et qui s'est déroulé du 5 au 7 avril 2024. Nous avons reçu la visite du maire de Tarbes, Gérard Trémège, sur notre stand. De riches échanges ont également découlé de ces trois jours !

Visite maire Salon des séniors - 5-7 avril 2024


Un grand merci à toute l'équipe de bénévoles de la délégation des Hautes Pyrénées de l'AFD Occitanie ainsi qu'à nos partenaires qui ont joué un rôle essentiel dans l'organisation de ces évènements !

08.04.2024

Participation de l'AFD Occitanie au Congrès de la SFD !

Congrès SFD 1

L'AFD Occitanie a tenu un stand aux côtés de la Fédération française des diabétiques à l'occasion du Congrès de la Société francophone du Diabète du 19 au 22 mars 2024. Ce congrès a été un lieu de riches échanges avec d'autres associations et laboratoires dédiés à la lutte contre le diabète.

Nous avons eu le plaisir d'échanger avec de nombreux experts du domaine, partageant ainsi nos expériences et nos initiatives pour améliorer la prise en charge du diabète en Occitanie.

Congrès SFD 2


Notre vice-président Bernard Montaud a, à l'occasion, animé une conférence sur la perception du patient concernant la boucle fermée. Son intervention a contribué à enrichir les débats autour de ce sujet.

Merci à tout(es) celles et ceux qui sont venus nous rendre visite et qui ont contribué à faire de cet évènement un véritable succès ! 

08.04.2024

Atelier nutrition - Lundi 11 mars, Carcassonne

Atelier avec la Ligue - Carcassonne 11 mars 2024

Retour sur l'atelier mené par Marie Hélène et Patricia, bénévoles au sein de l'AFD et la Ligue de l'Enseignement, le lundi 11 mars 2024 à Carcassonne !

9 bénéficiaires de la Ligue en situation de précarité y ont participé et ont pu échanger sur plusieurs thématiques englobant le diabète. Cet atelier s'est inscrit dans la suite de celui qui a été mené le 19 janvier, et a suscité grand intérêt et de nombreuses interrogations de la part des participantes.

Nous remercions Marie-Hélène et Patricia pour leur engagement, ainsi que la Ligue de l'Enseignement pour la co-construction de cet atelier !

11.03.2024

WEBCONFERENCE SANTE : Savoir allier activité physique et équilibre alimentaire

📣 [RAPPEL] Il reste encore quelques places !

Participez à notre conférence "Activité physique et équilibre alimentaire" en présentiel dans les locaux de la mutuelle Mutaero et relayée en ligne le MARDI 12 MARS de 17h à 18h !

Inscrivez-vous en ligne : https://form.jotform.com/240373648900356

Ou via les coordonnées de l'AFD Occitanie et/ou Mutaero

Affiche Webconférence

 

 Vous aurez par la suite la possibilité de participer à un cycle de 5 ateliers animés par le Docteur Muriel Carles avec       autour des thèmes suivants (15 participants) :

- De l’assiette aux nutriments

- Les influenceurs de la glycémie

- Diabète, Métabolisme de base et chronorythme

- L’impact émotionnel du diabète dans ses stratégies nutritionnelles

- Le déchiffrage des étiquettes

ℹ️ Les dates de ces ateliers vous seront communiquées ultérieurement, au cours de la conférence !

06.02.2024

Les édulcorants

 

Asparthame (https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/les-edulcorants-pourraient-augmenter-le-risque-de-maladies-cardiovasculaires-selon-une-nouvelle-1662611468)

Le diabète touche plus de 3 millions de personnes en France dont 90% sont atteintes du diabète de type 2. Depuis des années, les édulcorants sont observés, consommés, décriés. De nombreuses études ont été faites sur les édulcorants.

Si on faisait un récapitulatif ?

Un édulcorant est une substance d’origine naturelle ou de synthèse donnant une saveur sucrée. C’est un additif alimentaire utilisé en remplacement du sucre et qui possède un pouvoir sucrant supérieur ou égal à celui du sucre, son apport calorique est inférieur au sucre et il n’est pas cariogène.

Il existe 2 classes d’édulcorants :

- Les édulcorants intenses : l’aspartame est le plus connu du grand public. Il est employé par l’industrie agroalimentaire dans toute une gamme de produits light, il supporte mal la cuisson et perd alors son pouvoir sucrant. Le sucralose est un dérivé synthétique du saccharose au pouvoir sucrant très élevé, actuellement moins utilisé dans l’industrie mais employé en recherche de clinique humaine. La Stévia est un édulcorant naturel extrait d’une plante d’Amérique du Sud, la Stévia rebaudiana.

Stevia (https://www.la-vie-naturelle.com/blog/post/stevia)

- Les édulcorants nutritifs : Le sorbitol, le xylitol et le mannitol sont produits par hydrogénation des glucides. Très employés par l’industrie agro-alimentaire, certains polyols ont une chaleur de dissolution négative produisant une sensation de froid recherchée pour certaines fabrications (par exemple, en confiserie). Le pouvoir sucrant des polyols est proche de celui du saccharose. Entrant dans la fabrication de produits light (ou sans sucre), les polyols sont moins absorbés que le saccharose mais leur métabolisme conduit à du glucose. Les polyols sont donc caloriques (2,4 kcal/g) et font modestement augmenter la glycémie, deux inconvénients pour le patient diabétique et souffrant d’obésité !

Le xylitol est en outre un précurseur métabolique de l’acide oxalique et son emploi doit donc être évité en cas d’antécédents de lithiase oxalique.

- Revue en nutrition et en diabétologie 09/2012 : Est ce que les édulcorants ont un intérêt métabolique pour être préconiser auprès des patients diabétiques ?

Les édulcorants et l’absorption des glucides :

Les industriels mettent en avant la faible absorption digestive de la plupart des édulcorants (par rapport aux glucides alimentaires) comme un avantage métabolique expliquant en partie leur innocuité sur la glycémie, l’insulinosécrétion et le poids.

C’est oublier que, même si l’on ingère des édulcorants, nos repas contiennent encore des glucides. Les premiers interfèrent-ils avec l’absorption digestive des seconds ? O.J. Mace et al. (1) montrent que c’est effectivement le cas. Ils rappellent que les glucides alimentaires et les édulcorants sont détectés à la fois au niveau lingual mais également au niveau digestif. Il est montré également que l’absorption digestive des glucides varie selon le type d’édulcorant employé.

Les édulcorants et la phase céphalique de la sécrétion d’insuline :

l’étude de la phase céphalique de la sécrétion d’insuline correspond à la stimulation de l’insulinosécrétion avant toute absorption digestive des nutriments, par exemple lors de l’olfaction des aliments. Cette phase est dépendante du nerf vague. T. Just et al. (2) ont souhaité savoir si les édulcorants pouvaient provoquer cette phase comme le font les glucides à travers une expérience. Les auteurs de l’expérience montrent que seuls le sucre de table et la saccharine ont provoqué une sécrétion d’insuline, ce qui indique que la phase céphalique de la sécrétion d’insuline est bien déterminée par le goût sucré et non par le devenir métabolique de la substance testée. Cela révèle encore une fois que les effets in vivo des édulcorants sont moins anodins que ce qui est suggéré par leur structure chimique ou leur devenir métabolique.

Les édulcorants et les diabétiques :

Les polyols, de par leur teneur en calories et leur transformation en glucose dans l’organisme, doivent être utilisés avec précaution chez le patient diabétique et obèse. Les patients ne doivent donc pas être rassurés par les mentions “sans sucre” de certains aliments. Les édulcorants intenses ne posent pas ce type de problèmes.

Trois études représentatives (3) sur ce sujet montrent que les édulcorants intenses n’ont pas d’effets délétères sur les paramètres glycémiques des patients diabétiques de type 1 ou 2. Mais cela ne veut pas dire qu’ils aient des effets bénéfiques puisqu’aucune amélioration de l’équilibre glycémique n’a été constatée lors de leur emploi. D’ailleurs, une méta-analyse concernant les effets de la Stévia chez l’Homme, conclut à l’absence de résultat significatif qui justifierait le choix de la Stévia dans la population diabétique.

Les effets centraux des édulcorants :

Le cerveau, et plus particulièrement l’hypothalamus, est un organe essentiel d’intégration des signaux périphériques et de réponse métabolique. On sait que le glucose administré est détecté par des neurones spécialisés hypothalamiques, et que par des relais variés et complexes, cette détection va s’accompagner de modifications de la balance sympathique/parasympathique, qui elle même participe à la régulation de la sécrétion d’insuline, de la production hépatique de glucose et de l’utilisation du glucose par les tissus périphériques. Cette régulation neurologique du métabolisme est essentielle pour le maintien de l’homéostasie.

En utilisant la technologie de l’IRM fonctionnelle, P.A. Smeets et al. (4) ont étudié la manière dont l’aspartame modifiait l’activité de l’hypothalamus chez des sujets sains en comparaison à l’ingestion de glucose, d’eau ou de maltodextrine (un sucre sans saveur). Les auteurs montrent que seuls les sucres métabolisables et provoquant une hausse de la glycémie (glucose et maltodextrine) provoquaient une modification de l’activité hypothalamique. L’administration de l’aspartame n’avait aucun effet sur l’hypothalamus.

La conclusion de cette revue en nutrition et en diabétologie est d’aller au-delà des polémique sur leur nocivité. Les polyols sont une source de calories et de glucose et il ne faut pas se laisser abuser par les mentions “sans sucre”. Les édulcorants intenses sont capables d’augmenter l’absorption

digestive du glucose donc ils ne sont pas neutres sur le plan métabolique. Les édulcorants intenses n’ont ni effet délétère ni effet bénéfique sur l’équilibre glycémique, l’HbA1c et le poids des patients diabétiques de type 1 ou de type 2. Il n’y a donc aucun intérêt métabolique à préconiser l’emploi des édulcorants dans cette population, hormis les patients présentant une addiction à la saveur sucrée et pour lesquels l’emploi des édulcorants pourrait être envisagé comme une substitution.

Sodas et leurs dosages en sucre (https://relance-running.fr/calories-dans-les-sodas-et-boissons-gazeuses-le-guide-complet/)

- Inserm 07/02/2013 Est ce qu’il existe un lien entre la consommation de boissons sucrées et le risque de développer un diabète de type 2 ?

S’il est établi que la consommation de boissons sucrées est associée à une augmentation du risque d’obésité et de diabète de type 2, l’effet des boissons sucrées «light» sur les maladies cardiométaboliques est moins bien connu.

Les résultats montrent que les femmes qui consomment des boissons sucrées «light» ont une consommation plus grande que celles qui consomment des boissons sucrées «normales».

Plusieurs mécanismes peuvent expliquer l’augmentation de risque de diabète associée à une grande consommation de boissons sucrées :

Tout d’abord, en termes de calories, ces boissons ne se substituent pas aux aliments solides, car boire des boissons sucrées n’est pas suffisamment satiétogène (les calories des boissons sucrées s’ajoutent donc aux calories des solides). D’autre part, les sucres contenus dans les boissons sucrées entraînent en réaction un pic d’insuline, et des pics à répétition peuvent engendrer une insulinorésistance. S’agissant en particulier des boissons « light », la relation avec le diabète pourrait s’expliquer d’une part par une appétence plus forte pour le sucre en général des consommatrices de ce type de boissons. D’autre part, l’aspartame, qui est un des principaux édulcorants utilisés aujourd’hui, induirait une augmentation de la glycémie et de ce fait une hausse du taux d’insuline, comparable à celle engendrée par le sucralose. La consommation de boissons sucrées augmente le risque de surpoids, lui-même facteur de risque de diabète.

La réponse à la question : il est montré pour la première fois dans une population française, qu’une consommation élevée de boissons sucrées (normales et «light») était associée à une forte augmentation du risque de diabète de type 2. Cette augmentation de risque est encore plus forte pour les boissons de type «light».

- Inserm 24/03/2022 Est ce qu’il y aurait un lien entre la consommation d’édulcorants artificiels (totale et les plus souvent consommés) et le risque de cancer (global et par types de cancer les plus fréquents) ?

L’aspartame, un édulcorant artificiel bien connu, est par exemple présent dans plusieurs milliers de produits alimentaires à travers le monde. Sa valeur énergétique est similaire à celle du sucre (4 kcal/g) mais son pouvoir sucrant est 200 fois plus élevé, ce qui signifie qu’une quantité beaucoup plus faible d’aspartame est nécessaire pour obtenir un goût comparable. D’autres édulcorants artificiels ne contiennent même pas de calories, par exemple l’acésulfame-K et le sucralose, qui sont respectivement 200 et 600 fois plus sucrants que le saccharose.

La réponse des études : Les scientifiques ont constaté que, comparés aux non consommateurs, les personnes qui consommaient le plus d’édulcorants, en particulier d’aspartame et d’acésulfame-K avaient un risque plus élevé de développer un cancer, tous types de cancers confondus. Des risques plus élevés ont été observés pour le cancer du sein et les cancers liés à l’obésité. « Ces résultats ne soutiennent pas l’utilisation d’édulcorants en tant qu’alternatives sûres au sucre et fournissent de nouvelles informations pour répondre aux controverses sur leurs potentiels effets néfastes sur la santé. Ils fournissent par ailleurs des données importantes pour leur réévaluation en cours par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et d’autres agences de santé publique dans le monde », conclut la Dr Mathilde Touvier, directrice de Recherche à l’Inserm et coordinatrice de l’étude.

- Inserm 8/9/2022 Est ce qu’il existe un lien entre la consommation d’édulcorants et le risque de maladies cardiovasculaires ?

Les effets délétères des sucres ajoutés ont été établis pour plusieurs maladies chroniques, ce qui a conduit les industries alimentaires à utiliser des édulcorants artificiels comme alternatives dans une large gamme d’aliments et de boissons.

Alors que l’augmentation du risque de maladies cardiovasculaires associée à la consommation de boissons édulcorées a été suggérée par plusieurs études épidémiologiques, aucune ne s’était, jusqu’à présent, intéressée à l’exposition aux édulcorants artificiels dans leur ensemble, et pas seulement aux boissons qui les contiennent. Or les édulcorants sont par exemple présents dans certains produits laitiers, et une multitude d’aliments allégés.

La réponse des études : les scientifiques ont constaté que la consommation totale d’édulcorants était associée à une augmentation du risque de maladies cardiovasculaires, et plus précisément de maladies cérébrovasculaires. Concernant les types d’édulcorants, l’aspartame était plus étroitement associé au risque de maladies cérébrovasculaires et l’acésulfame-K et le sucralose au risque de maladies coronariennes. Concernant les types d’édulcorants, l’aspartame était plus étroitement associé au risque de maladies cérébrovasculaires et l’acésulfame-K et le sucralose au risque de maladies coronariennes. « Cette étude à grande échelle suggère, en accord avec plusieurs autres études épidémiologiques sur les boissons édulcorées, que les édulcorants, additifs alimentaires utilisés dans de nombreux aliments et boissons, pourraient représenter un facteur de risque accru de maladies cardiovasculaires », explique Charlotte Debras, doctorante et première auteure de l’étude.

- Le 01/06/2023, une question écrite de M. Guérini Jean-Noël, sénateur des Bouches-du-Rhône est publiée dans le journal officiel du sénat. Il interroge le ministre de la santé sur la prévention sur les dangers des édulcorants artificiels et comment faire en sorte que les consommateurs soient explicitement informés de leur présence.

Réponse du Ministère de la santé et de la prévention publiée au JO du sénat le 28/09/2023

Les édulcorants intenses sont autorisés en Europe dans l'alimentation humaine en tant qu'additifs alimentaires, après évaluation par l'Autorité européenne de sécurité des aliments. Leur utilisation est encadrée par le règlement (CE) n° 1333/2008 sur les additifs alimentaires. Tous les additifs alimentaires doivent figurer dans la liste des ingrédients figurant sur l'étiquetage des produits. Leur utilisation dans un objectif de contrôle du poids et de lutte contre les maladies non transmissibles a été remise en cause par l'Organisation mondiale de la santé en mai 2023. Par ailleurs, la cancérogénicité de certains additifs alimentaires a été suggérée par plusieurs études expérimentales, et la cohorte Nutrinet-Santé a permis de mettre en exergue que les personnes qui consommaient le plus d'édulcorants, en particulier d'aspartame et d'acésulfame-K avaient un risque plus élevé de développer un cancer, tout type de cancers confondus. Le ministère de la santé et de la prévention ainsi que le ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire sont particulièrement attentifs

à ce sujet et portent une approche globale sur les risques liés à leur consommation. L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail a ainsi été saisie en août 2022 au sujet de la caractérisation et de l'évaluation des impacts sur la santé de la consommation d'aliments ultra-transformés. L'avis, attendu pour août 2024, permettra d'identifier d'éventuels procédés ou ingrédients à l'origine d'impacts sanitaires, et d'adopter des mesures de prévention adaptées, le cas échéant.

Nutriscore (https://bretagne-sport-sante.fr/2021/02/01/nutri-score-outil-pour-ameliorer-alimentation-au-quotidien/)

Toutefois, les recommandations nutritionnelles portées par Santé publique France, notamment via le site mangerbouger.fr, invitent d'ores et déjà à limiter les produits ultra-transformés, reconnaissables à leur longue liste d'ingrédients, dont font généralement partie les produits contenant des édulcorants de synthèse. De plus, au regard des éléments de la littérature scientifique quant aux associations entre la consommation régulière de produits contenant des édulcorants et le risque de maladies chroniques, le comité scientifique européen en charge d'évaluer le Nutri-Score a recommandé la prise en compte des édulcorants de synthèse dans l'algorithme pour les boissons, secteur dans lequel ils sont majoritairement utilisés à ce jour. Cette évolution du Nutri-Score permettra d'aider les consommateurs à réaliser des choix alimentaires plus éclairés et d'éviter l'incitation à la substitution du sucre par des édulcorants par les industriels.

La solution serait de se passer du sucre qui est une addiction mais nécessaire en cas d’hypoglycémie. Pour l’instant, personne n’a trouvé de solution pérenne et durable. Mon conseil serait de diminuer le sucre en intégrant des épices comme la cannelle, les gousses de vanille, la cardamone dans vos desserts.

 

Bibliographie

1. MACE OJ, AFFLECK J, PATEL N et al. Sweet taste receptors in rat small intestine stimulate glucose absorption through apical GLUT2. J Physiol, 2007 ; 582 : 379-392.

2. JUST T, PAU HW, ENGEL U et al. Cephalic phase insulin release in healthy humans after taste stimulation ? Appetite, 2008 ; 51 : 622-627.

3. NEHRLING JK, KOBE P, MCLANE MP et al. Aspartame use by persons with diabetes. Diabetes Care, 1985 ; 8 : 415-417.

4. SMEETS PA, DE GRAAF C, STAFLEU A et al. Functional magnetic resonance imaging of human hypothalamic responses to sweet taste and calories. Am J Clin Nutr, 2005 ; 82 : 1 011-1 016.

 

Rédaction : Patricia Préfol, étudiante en diététique

 

 

25.01.2024

Atelier avec la Ligue de l'Enseignement le 19 janvier à Carcassonne

Atelier avec la Ligue à Carcassonne

Marie Hélène et Patricia, bénévoles au sein de l'AFD, ont été accueillies par la Ligue de l'Enseignement, vendredi 19 janvier à Carcassonne.

Cette première rencontre a constitué une occasion idéale pour la ligue, de proposer à leurs bénéficiaires en situation de précarité de les informer sur plusieurs thématiques englobant le diabète. Les complications du diabète dans différentes parties du corps, les conseils pratiques sur la manière de prévenir ou de ralentir les effets du diabète tels que maintenir une alimentation équilibrée et variée et pratiquer une activité physique régulière, ont été à l’ordre du jour. Cette première intervention a suscité grand intérêt de la part des participantes.

Nous remercions Marie-Hélène et Patricia pour leur engagement et attendons avec impatience notre prochaine rencontre le 11 mars ! 

25.01.2024

Remise de chèque le 5 janvier à Montauban

Remise de chèque par Auchan

L’année 2024 a débuté avec une remise de chèque par Auchan qui a organisé une vente de croustades le 18 novembre dernier à Montauban, en soutien à notre cause. Cette initiative a permis de récolter un don de 395€ !

Ce geste de solidarité nous inspire à redoubler d’efforts dans notre mission : fournir un accompagnement essentiel et sensibiliser notre communauté sur les enjeux liés au diabète.

Un grand merci à Auchan Montauban, à nos bénévoles et soutiens pour leur contribution !

20.12.2023

Retour sur la Journée Mondiale du Diabète 2023

Un bref retour sur la participation de l'AFD à la Journée Mondiale du Diabète qui s'est déroulée du 14 au 18 novembre 2023 !
Cette semaine a été marquée par une série d'actions englobant huit départements de l'Occitanie.

Voici un aperçu des évènements qui ont rythmé cette semaine :

Le 13 novembre, nous avons lancé cette Journée de sensibilisation avec une action préventive au Leclerc de Gaillac.

Le jour même de la Journée Mondiale du Diabète, le 14 novembre, nos bénévoles ont tenu des stands de prévention dans plusieurs endroits : chez Eurofins à Gaillac et Montauban, à l'Hôpital de Rangueil et de Villefranches de Rouergue, ainsi qu'aux MSP de Borderouge et des Minimes. Nos bénévoles étaient également présents à l'hôpital de Auch et au CHIVA de Saint Jean de Verges. Une conférence "Diabète de type 2 : les clés pour le comprendre" a été co-animée par deux de nos bénévoles et Agirc-Arrco.

Le 15 novembre, notre engagement s'est poursuivi avec des actions de sensibilisation et de dépistage à la mutuelle Mutaero, à la Coupe d'Or et sur le marché de Cugnaux.

Le 16 novembre, en collaboration avec le Prevent'Timm, l'Office départemental des Sports et la CPAM 65, nous avons organisé une action de sensibilisation et un dépistage.

Le 18 novembre, nos actions se sont multipliées avec des séances de prévention et de dépistage sur les marchés de Montauban, Rabastens, Carcassonne, ainsi qu'une vente de croustades en partenariat avec Auchan à Montauban.

Un grand merci à nos bénévoles engagés et dévoués, ainsi qu'à nos partenaires, dont le soutien a été inestimable pour la réussite de ces actions !

18.09.2023

Compte Rendu De la Journée Des Bénévoles

Ce samedi 16 septembre, les bénévoles de l'AFD Occitanie se sont retrouvés au domaine des vignes de Garbasses à côté de Graulhet.

Après une petite pause café, thé, nous avons commencé la journée par un tour de table afin que les bénévoles des différents départements, nouveaux et anciens, puissent faire connaissance.

Nous avons ensuite commencé le conseil d'administration de l'AFD Occitanie par un point sur les ressources humaines de l'AFD. En ce qui concerne l'équipe bénévole de l'AFD nous avons pu mettre en avant le renforcement de la dynamique associative dans l'Aveyron, le Gers et le Tarn. Nous avons ensuite pu parler des changements de l'équipe salariée de l'AFD :

  • Le départ de notre coordinatrice administrative Isabelle Panassac, remplacée au mois de juin par Meryem Regargui Gimeno
  • Le départ de notre animateur réseau Oscar Ganzhorn, remplacé au mois de septembre par Marie-Lorraine Jaisson

Nous avons ensuite montré comment l'AFD Occitanie s'intégrait dans son écosystème régional, avec des collaboration menées au premier semestre 2023 avec plus de 60 partenaires, contre une quarantaine sur l'année 2022. 

Nous avons aussi évoqué la visibilité numérique de l'AFD Occitanie qui progresse aussi cette année :

 
 1er Semestre 20232022
NB vues publication Facebook17 12536 098
Nombre de recherche google5 3488 020
Nombre de visite du site1 0951 262

Nous avons aussi profité de ce temps pour poser les jalons des prochains points d'animation du réseau de l'AFD Occitanie :

  • Relancer la dynamique associative en Lozère
  • La journée mondiale du Diabète (14/11/23)
  • Structurer le partenariat avec les magasins Leclerc de la région
  • Essayer de recruter un étudiant pour nous accompagner dans la communication

Nous avons ensuite fait un bilan à mi année des activités de l'AFD Occitanie, nous avons commencé par un bilan de la semaine nationale de prévention :

SNP 2023Nombre d'ActionNombre de ParticipantsNombre de Bassin de Vie Couvert
 1880613

Puis nous avons fais un bilan plus global :

Notre trésorière, Chantale Pernes, a pu faire un point sur la situation financière de l'association.

Après une petite pause bien méritée, nous avons pu échanger à propos de la gouvernance de l'association et du renouvellement du conseil d'administration à venir.

Nous avons commencé par un temps de travail en petit groupe afin que chacun puisse s'exprimer et partager ses idées. Nous avons demandé aux bénévoles ce qui était important pour eux pour pouvoir travailler de manière constructive et participative. Les bénévoles ont ainsi pu aborder différentes thématiques :

  • Les échanges entre bénévole :
    • Pour profiter des expériences de chacun
    • Pour pouvoir donner de nouvelles idées, proposer de nouveau projet
    • Créer du lien entre les bénévoles
  • Accompagner les bénévoles :
    • Par des formations
    • En permettant aux bénévoles d'identifier les différentes ressources présentes au sein de l'AFD
    • En donnant les moyens (humains, financiers, techniques...) d'intervenir aux bénévoles

Nous avons ensuite procéder à un second atelier afin de redéfinir les différentes tâches associatives. Plein d'idées sont ressorties que nous avons pu recouper en différents blocs d'activité :

  • Les Projets :
    • Le projet associatif (stratégie, orientation, enjeux)
    • Les projets opérationnels (actions d'information et de prévention, d'accompagnement et de représentation)
  • L'administration :
    • Gestion administrative
    • Gestion financière
  • Les ressources humaines :
    • L'accompagnement des bénévoles (recrutement, intégration...)
    • La formation des bénévoles
    • La gestion des salariés
  • Les partenariats
  • L'animation
  • La communication :
    • La communication interne
    • La communication externe
    • Les outil de communication

Les bénévoles ont ainsi pu se positionner avec des post it sur les thématiques sur lesquels ils souhaitaient s'investir.

Après ces divers temps d'échanges riches et variés, les bénévoles de l'AFD Occitanie ont pu se restaurer tout en goutant les vins produits sur le domaine.

Afin de digérer tout ça, certains ont choisi de flâner à l'ombre des arbres entourant la grange qui nous servait de salle de réunion. D'autres sont parties avec Françoise, propriétaire du vignoble, faire le tour de l'exploitation afin d'en apprendre un peu plus sur le métier de vigneron et la culture de la vigne.

La journée avançant, il fut l'heure de se dire au revoir les uns les autres avant de rentrer chez soit, avec des souvenirs et projets plein la tête.

 

22.08.2023

Vidéo d'information Diabète & Grosses LSF

Vidéo

 

Vidéo disponible ici